Madrid

Madrid
Madrid - Radu Ciorascu

La peau à peine rafraîchie redevient la proie de flèches meurtrières du feu solaire ; Elle est de nouveau sèche chaude et douloureuse ; à la recherche de l’ombre et du silence on ne trouve que le soleil et le bruit ; la foule déferlante coule dans les ruelles trop étroites , affluents riches et puissants des grands boulevards menant vers des hemi périphériques grands et saturés…

Soif de voir, soif de comprendre, soif tout court, la bouche trop vite sèche et les yeux trop vite rouges te donnent vite une seul envie…d’être ailleurs…envie qui te pousse à des marches de kilomètres et kilomètres qu’on avale sans oublier de se féliciter pour le bon choix des chaussures ; malgré ce bon choix, après quelques jours elles deviennent agressives et la peau verse ses premières larmes de sang …Sang sueur et poussière ; est- on sûr que nous sommes en vacances et que nous nous trouvons ici de notre bon gré ? …Mais bien sûr …seulement l’envie de dérapage de style a poussé l’auteur de ces lignes à dresser un tableau plus caricatural qu’il ne faut.

Les musées, oasis de culture et d’air conditionné reçoivent notre reconnaissance.

Goya ne sait pas peindre les nez.

Dali sait faire vendre à prix fort son modernisme. Picasso nous rappelle que Velázquez a pu exister.

Quel émerveillement ces musées frais et pour une fois ouverts à l’heure de l’ouverture et fermés à l’heure de la fermeture…

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