dALI chez gAUDI

 

dALI, fatigué et dégoûté par tant de « faire semblant », descenda de

      sa voiture (ou plutôt un carrosse), devant la maison de gAUDI où la shleahta de photografistes l’attendait tranquille (??)… suspendue par un réseau très sophistiqué, mais autant efficace de bretelles (pachéshtés moldaves) multicolores, nouées avec maestria sur un sort d’estrade construite adéquat par un bataillon ( catalan et fier d’être) à l’occasion de l’événement… le vent soufflait fort, assez fort et les photografistes pendiller (se bàlàbàneau) plus ou moins en fonction de la force du vent, mais aussi de leur propre masse, avec un mouvement brownien qui ne laisser aucune chance aux multiples tentatives de prises de vues, de surprendre les mouvements (assez désordonnés) du maître…

Ivre de sa nouvelle victoire sur le rationnel sous médiocre, dALI avança en titubant vers le minuscule portique ;   gAUDI, convalescent d’une maladie aussi incurable qu’inexistante (pas parce qu’elle est imaginaire, qu’elle ne peut pas être mortelle…) ….(?), Cloué dans un bidée en céramique et sur roulettes, trouvait encore la force nécessaire de tresser ( à vie) des longues, très longues nattes à deux beautés rubénsiennes ; elles étaient prêtes à dédier leur santé, même leur vie à la mémoire, à l’éternité du grand architecte ; les nattes les

approchaient et les serraient de plus en plus dans la beauté et les douleurs ; dans la beauté, proies à une combustion sans cesse, sans échappatoire ; dans les douleurs…

Elle n’était pas loin, la douleur

Dali couvrit une des deux femmes avec la peau d’un tigre ; À l’autre, il faufilait dans sa paume un œuf noir, boui et bouillant ; le rougissement de la jeune femme, son frémissement ses contorsions seront transmises comme une onde de choc a la deuxième, puis a la peau de tigre qui la couvrait à pêne ; la tête bougeait, les yeux de verre aussi…